SAINT-AMAND-LES-EAUX
- Retraçons notre parcours avec les élèves !
Voir également la carte touristique de l’Office de Tourisme de la Porte du Hainaut téléchargeable en cliquant ici
1. Tour Abbatiale
Musée de la Tour Abbatiale
L’abbaye bénédictine ayant été démantelée vers le XVIIe siècle après la Révolution, la Tour Abbatiale ainsi que l’Echevinage qui la constituent témoignent du riche passé religieux de celle-ci.
Le monument, classé bâtiment historique en 1846, comprend une Tour haute de 82m, construite de 1626 à 1640 et restaurée entre 2004 et 2012. En son sommet, nous retrouvons un carillon de 48 cloches, certaines datant du XVIIe siècle.
Concernant l’Echevinage construit en 1632, il était autrefois l’entrée principale de l’abbaye.
Nous pouvons aussi y retrouver un fabuleux musée avec, au rez-de-chaussée, des expositions temporaires; mais aussi à l’étage des collections de céramiques amandinoises. Pour en savoir plus sur ce musée, cliquer ici.
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2. Théâtre des Sources
Le Théâtre des Sources, construit en 1906 sous l’impulsion d’Emile Davaine maire de la commune, fait foi de l’importance pour la commune de construire un théâtre permettant de favoriser le divertissement à cette époque – nous retrouvons d’ailleurs la présence d’armes de la ville symbolisées par une épée et un lys au sommet de la façade.
Le bâtiment, dont l’apparence peut nous faire penser aux grands théâtres de Paris de l’époque, a été réalisé par Gustave Dupont et son fils Eugène.
La façade du théâtre, conçue par Alexandre Fournier, sculpteur à Valenciennes, appuie cette impression étant donné ses ornementations complexes en inspiration au style architectural de l’époque (lyres, pots à feu, couronnes de laurier).
L’intérieur du théâtre est constitué de 377 places assises, idéales au confort et à la visibilité que promet ce lieu riche en histoire.
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3. Villa Dubois – Maison des Artistes
Conçue par et pour l’entrepreneur Dubois, il s’agit là d’une demeure de style Louis XIII amandinoise qui se situe dans un jardin en retrait de la rue. Un jardin d’hiver, en juxtaposition du corps principal de l’arrière de l’édifice, la compose également. Sa complexité architecturale nous permet de comprendre son prestige : brique et chaînage de pierre, toit en pavillon sur l’avant-corps, toiture percée de grandes lucarnes à fronton courbe interrompu…
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4. Ateliers de la Rue du Wacq – Artisans Créateurs
Les Ateliers de la Rue du Wacq accueillent des artistes et artisans d’art travaillant autour de divers médiums artistiques. Cette rue s’est particulièrement développée ces dernières années, étant donné la création de l’association du WACQ Artribu, un espace qui « relie les Arts dans tous leurs états pour transmettre, créer, inventer, échanger au travers de rencontres, d’événements et ainsi valoriser la culture locale ». Les artistes qui composent cette association travaillent devant le public chaque semaine du vendredi au dimanche de 10h à 18h. Le tout, dans le respect et le charme des lieux étant donné l’architecture d’origine prédominante.
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WALLERS-ARENBERG
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1. Site Minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut
La fosse d’Arenberg est ouverte en 1899 par la Compagnie des Mines d’Anzin. Elle est alors mise en exploitation en 1903, étant donné son sous-sol riche en charbon maigre ainsi que sa proximité avec le pôle sidérurgique de Denain.
C’est en 1992 que le site est classé Monument Historique, étant donné la reconnaissance de ce lieu par les anciens mineurs et élus locaux; mais aussi grâce à sa mise en lumière par le film de Claude Berri, Germinal.
Depuis, de nombreuses rénovations ont eu lieu. Les visiteurs peuvent aujourd’hui bénéficier des nombreuses activités culturelles qui permettent de mettre en évidence l’importance de ce riche patrimoine pour le territoire.
C’est également l’un des sites habités par l’Office de Tourisme de la Porte du Hainaut.
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2. Maisons de briques et corons
Maisons de briques
Ces différentes maisons, construites à partir des années 1920 autour des fosses où descendaient les travailleurs, font partie de l’identité du bassin minier du Nord. Elles ont été inscrites au patrimoine mondial de l’humanité en 2012.
Au début du XVIII, nous dénotons une explosion industrielle qui incite les différentes Compagnies minières à loger des populations de mineurs. De nouvelles constructions ont ainsi lieu : ce sont les cités ouvrières.
Corons
Les corons, habitations ouvrières mitoyennes du XIXe siècle, sont aisément reconnaissables étant donné leur ressemblance. Elles constituent aujourd’hui 25% des cités du Bassin Minier.
Elles ont été créées à l’initiative des Mines d’Anzin dans les années 1810.
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3. Salle des Fêtes Pierre d’Arenberg
Cette salle a été inaugurée vers 1910 et accueillait les nombreuses festivités en lien avec la cité minière (fêtes de la Sainte-Barbe le 4 décembre, bals, fanfares et harmonies…).
L’architecture de ce bâtiment est marquée par des fenêtres et ouvertures en arcs alternant briques blanches et bleues, signature de la Compagnie d’Anzin.
Cette salle aurait marqué des générations de gueules noires.
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4. Eglise Sainte-Barbe
L’Eglise Sainte-Barbe se situe au niveau de la Place Casimir Périer de Wallers-Arenberg. Construite entre 1905 et 1907, elle est d’architecture sobre et abrite un vitrail en l’honneur de Sainte-Barbe, sainte patronne des mineurs, accompagnée de ses attributs (la tour et l’épée). La Sainte-Barbe est célébrée le 4 décembre.
L’Eglise Sainte-Barbe a également été mise à l’honneur lors d’une action menée le 2 juillet 2024 sur la Place Casimir Périer.
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3. Cité du Nouveau Monde (UNESCO)
Nous avons terminé notre journée par une visite de ce quartier, fruit d’un nouveau modèle de cité minière d’entre deux-guerres : la cité pavillonnaire.
Le plan de la cité se développe sur un modèle orthogonal dont les rues sont rectilignes et le long desquelles s’alignent à espace régulier les maisons jumelées.
Les pavillons s’associent aux cités de corons d’Arenberg mais se différencient par de petits jardins à l’avant et des jardins plus vastes à l’arrière.
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